José Tejedor a commencé à travailler la sculpture avec des matériaux traditionnels comme le plâtre, le bois ou le fer. Ses premières références et ses premiers symboles ont été l’arbre, Brancusi, l’eau, le miel, l’environnement, les offrandes.
Ensuite, de façon graduelle, il a incorporé des éléments très divers, des objets de toutes sortes, du verre, des métaux, de la cire, des lumières, etc… et il a finalement acquis un degré de liberté remarquable dans le choix de ces matériaux tout en prenant de plus en plus  conscience de la totalité de l’espace. Ses oeuvres, tout en restant des sculptures, ont de plus en plus capté le vide et son espace et se sont étendues à ce qui entourait cet espace.
Les pièces qu’il présente maintenant ne sont pas totalement indépendantes et autonomes bien qu’elles puissent être interprétées séparément. Elles ne sont pas non plus uniquement le produit du processus du travail d’atelier : elles ont été pensées pour l’endroit concret où elles sont exposées. Nous sommes, par conséquent, face à une nouvelle période expressive dans laquelle la totalité de l’espace d’exposition devient un champ d’opération suggestif et stimulant. Ces ouvres pourront peut-être plus tard acquérir une nouvelle indépendance, une singularité et un nouveau sens déterminés.

Texte d’Abel Figueres, Octobre 1993