Sarah Tritz développe depuis une vingtaine d’années une pratique plastique protéiforme mêlant plusieurs types de média et de matériaux. Ses œuvres combinent des gestes (dessins, photos, collage et montage, volumes), des techniques artisanales sans exclure le DIY, des contextes (la vie domestique, l’art, la vie psychique), des images hétérogènes (allant du corps à l’argent) mais aussi des tonalités contrastées (régressifs, sexuels, économiques, comiques).
Son travail prend en charge l’intime et une histoire personnelle et biographique de façon cryptée, offerte parfois au jeu, à la manipulation et à l’interprétation (aussi au sens psychanalytique). Enfance et âge adulte sont profondément imbriqués, tant au niveau thématique que formel.
Elle a exposé dans de nombreuses institutions françaises et étrangères. On a pu voir dernièrement son travail à la Tôlerie (Clermont-Ferrand), au CREDAC (Ivry-sur-Seine), à la Galerie (Noisy-le-Sec), à la Casa Jorn (Albisola), au MAMCO (Genève) au MRAC (Sérignan), au Palais de Tokyo (Paris) ou encore à la Fondation d’entreprise Ricard (Paris).