Marianne Plo propose une installation où dessins et sculptures constituent l’ossature du travail présenté. A la Chapelle Saint-Jacques, elle fait exister un espace de blocs bruts de calcaire communément utilisés dans la délimitation des parkings extérieurs. Marqués d’indices gravés, des signes de nature animale, ces pierres sont disposées en bandes, en troupeau. Pour encercler cet ordre, elle dessine aux murs des brousailles, une jungle débordante, dans laquelle apparaissent un maillot de bain, une voiture de sport, un piscine désertée. Dès lors, le territoire sauvage cotoie l’urbain. Un film d’animation présente MORDICUS, le vampire, permettant d’interroger à nouveau la nature sauvage, animale, voire cruelle de l’individu. D’où vient le danger ? Qui est le loup ? Qui sera dévoré le premier ?