Exposition à la Médiathèque de la
Communauté des Communes Cœur
et Coteaux du Comminges.
3 Rue Saint-Jean – 31800 Saint-Gaudens

09.03.2018  —  28.04.2018

Vernissage le vendredi
09.03.2018 à 19h

Projet réalisé dans le cadre d’une résidence de Territoire au centre d’art contemporain Chapelle Saint- Jacques,
dispositif  » Politique de la ville  » de Saint-Gaudens, 2018.
+ d’infos et appel à participation

Yo-Yo Gonthier est représenté par
la galerie Cécile Fakhoury (Abidjan — Côte d’Ivoire).

www.yoyogonthier.com

www.cecilefakhoury.com

Yo-Yo Gonthier

Les terrains d’expérimentation de Yo-Yo Gonthier sont tout à la fois des Zones de lumière, des affleurements de sons, des échos. Baignés d’étrangeté, les mystères distillés sous nos yeux restent suspendus. Proches des territoires de l’enfance, ils appellent les souvenirs, ceux des cabanes, ceux des fusées qui foncent vite dans le ciel.

De photographies en dessins, au gré des carnets, le mouvement de caméra s’installe. L’impact cinématographique frappe. L’œuvre chaloupe sur des instantanés piochés tout droit dans nos souvenirs.

Alors, on aime à se perdre au fil des projets, des mots et des images dont on pressent les bruissements et des tonalités singulières.

Ici, les apparitions de dinosaures tout près des machines volantes où s’adossent de petits personnages crayonnés en quête d’absolu, là les photographies de bâtiments seuls telles des apparitions éclairées. Tout ce monde défile sous nos yeux, et, à la faveur de nos imaginaires, on se refait une toile : Le voyage dans la lune de Georges Meliès (1902), Interstellar de Christopher Nolan (2014), Aguirre ou la colère de dieu de Werner Herzog (1972), The Lost City of Z de James Gray (2017), Tarzan de W. S. Van Dyke (1932), Little Nemo de Winsor McCay (1905). S’invite de page en page, le rêve comme un éclat fantastique. Il se joue dans ce travail, un art du décalage qui initie au voyage dans le temps. Le spectateur se surprend à vivre un état de rêve éveillé. Cette systématique investigation de petites zones peu sûres nous fait effleurer la réalité d’un cosmos, l’espace d’un court instant. Un fragment de merveilleux.