Les propositions autour de la sculpture contemporaine se poursuivent…
Lionel Redon convoque les domaines de la sculpture et ceux de l’architecture. La polysémie de ses projets aux réalisations protéiformes s’inscrivent précisément dans ces champs de réflexions qui se cherchent et se questionnent.
Au centre d’art, le travail s’impose entre rigueur et rêverie. La superposition ou juxtaposition de volumes installés en élévation, reliés à des câbles, fabrique une construction autonome. Ces petits espaces sonores, car équipés de moteurs, flottent, s’inscrivent dans l’espacedu centre d’art, dessinant avec jubilation le phénomène gigogne du fonctionnement de notre cerveau humain. Le jeu s’installe entre l’artiste et le lieu pour nous inviter à saisir le brouhaha chuchoté de la pensée, l’utopie chère à l’architecte. Ainsi, rêver l’abri de nos imaginaires, tel est ce surprenant dispositif fictionnaire où la place de l’inconcevable indicible reprend ses droits.
Lionel Redon est diplômé de l’école nationale supérieure des arts décoratifs de Limoges. Il vit et travaille à Limoges.
Les oeuvres de Lionel Redon explorent des systèmes, des réseaux, des circulations associant alors au sein d’une même réflexion, espaces architecturaux et espaces mentaux.
« Mon travail se construit de façon empirique et entretient une relation ambigüe avec l’environnement notamment pour les installations. J’envisage l’objet-sculpture comme une (simple) trace, un signe, de l’oeuvre où cette enveloppe qui témoigne d’un espace purement mental génère la question de la véritable nature de l’oeuvre? Qu’est-ce qui fait oeuvre ? »
Extrait du texte – projet Chapelle Saint-Jacques – Lionel Redon.